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Andaman7 pour les études cliniques

Lucie Keunen - Product Owner Andaman7

 

Un article de Lucie Keunen

Product Owner Andaman7

 

Android 2.5 - iOS 2.5

Description

L’application mobile Andaman7 n’est pas seulement un dossier santé électronique (PHR, Personal Health Record). C’est aussi et surtout un puissant outil de collecte et d’échange de données (ePRO, electronic Patient Reported Outcomes), qui met le patient au centre du processus : un atout majeur pour vos études cliniques.

En quoi est-ce important ?

Le patient : sans lui, pas d’étude clinique. Une attention toute particulière doit lui être adressée. Lui offrir une application mobile pour suivre de près ce qu’on attend de lui et collecter l’ensemble de ses données de santé profite à tous les acteurs de l’étude. Le patient se sent plus impliqué, il a un accès facile aux questionnaires sans devoir se déplacer sur un site de l’étude, il bénéficie d’un meilleur suivi médical, il enrichit son dossier santé,... Autant d’éléments qui contribuent à améliorer sa satisfaction et donc sa rétention. Côté CRO/sponsor, la collecte électronique de données confère également de nombreux autres avantages; réduction de la perte de données et des erreurs de saisie, traçabilité, gestion facilitée des questionnaires multilingues, soutien à la compliance du patient,...

Comment ça fonctionne ?

Andaman7 combine une application mobile et une plateforme sécurisée d’échange des données de santé (HIP, Health Intermediation Platform). La mise sur pied d’une étude clinique et son déroulement se composent de plusieurs étapes : 

  • Définition des questionnaires et du timing dans l’app, en partenariat avec la CRO (Clinical Research Organization), sur base du protocole fourni par le sponsor (société pharmaceutique ou fabricant de dispositifs médicaux),
  • Enregistrement rapide et facile du patient par l’investigateur,
  • Le patient reçoit une invitation à l’étude par email, le guidant notamment pour l’installation de l’app mobile,
  • Le patient, après avoir accepté l’e-consent, reçoit le/les questionnaire(s) de l’étude,
  • Le patient répond aux questionnaires depuis son appareil mobile; smartphone ou tablette, Android ou iOS. En plus des nombreux types de questions disponibles, les données peuvent également provenir de son PHR ou d’appareils connectés, ce qui simplifie fortement le travail du patient,
  • Transfert sécurisé des données (éventuellement pseudonymisées) vers la solution EDC de la CRO. Aucune donnée n’est stockée dans le cloud. Conforme au GDPR et HIPAA.

Andaman7, solution ePRO pour des études cliniques réussies Andaman7, solution ePRO pour des études cliniques réussies Andaman7, solution ePRO pour des études cliniques réussies

Où est-ce que ça se trouve ?

Lorsqu’un investigateur inscrit un patient à une étude clinique, ce dernier voit apparaître dans son dossier santé une section spécialement dédiée à l’étude. Il est ainsi aisé pour lui de trouver toutes les informations utiles à l’étude.

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Voici l'histoire de Vincent Keunen, fondateur d'Andaman7

 

Rencontre avec Vincent Keunen, fondateur d’Andaman7.  @vincentkeunen @vincentkeunen - Twitter de Vincent Keunen (CEO & Fondateur Andaman7)

 

 

Ceux qui me connaissent à titre privé se rappellent que 2007 fut une année difficile pour notre famille. En mars, j’apprenais que j’étais atteint d’une leucémie (cancer du sang). J’avais 43 ans.  A peine 3 mois plus tard, notre fils Pierre était diagnostiqué d’un sarcome d’Ewing (cancer des os). Il avait 10 ans.

Aujourd’hui, des années plus tard, nous sommes tous les deux là et en bonne santé. Pierre a perdu une jambe (il a été amputé sous le genou) et je prends chaque jour une pilule magique : le Glivec. Nous sommes donc deux survivants du cancer. Ce qui montre à quel point notre médecine est d’excellente qualité – et elle continue à progresser à grande vitesse.

Avant l’existence du Glivec, les patients atteints d’une leucémie comme moi (LMC) avaient une espérance de vie de quelques mois à deux ans maximum. Depuis le Glivec, l’espérance de vie est revenue à la normale. Merci Novartis !

Cela fait donc une grande différence entre le cancer de Pierre et le mien. Ma leucémie est “facile à soigner” – une pilule par jour, pour le reste de mes jours – mais Pierre, lui, a dû passer par deux ans de traitements lourds, et sa jambe est perdue à tout jamais.

Inutile donc de vous dire à quel point je trouve essentiel de contribuer à la recherche médicale en aidant les sociétés pharmaceutiques et les fabricants d’appareils médicaux à innover plus vite et pour des coûts moindres. Ce sera d’autant plus important pour les maladies rares, pour lesquelles le coût de la recherche est élevé comparé aux espoirs de retours financiers.  S’il existait une pilule magique pour le sarcome d’Ewing, mon fils aurait toujours ses deux jambes…

En tant que patients ou aidants proches, nous avons aussi rencontré d’autres problèmes.

Pendant le traitement de Pierre, de nombreux médecins et hopitaux sont intervenus. J’ai pu constater à quel point la gestion de l’information était difficile. Étant moi-même informaticien, je me sentais particulièrement concerné – et peut-être un peu responsable ? En effet, j’ai participé à divers projets d’informatique médicale d’ampleur: les messageries médicales meXi et Medibridge en Belgique (15.000 médecins, hôpitaux et laboratoires d’analyse), ainsi que le dossier médical de prévention de Idewe, gérant la santé de plus d’un million de travailleurs. Malgré cela, l’informatique du monde médical me semble significativement à la traîne.

Enfin, il reste très difficile pour les patients d’avoir accès à leurs données médicales. Or c’est un droit, mais c’est aussi très important. De nombreuses études montrent que l’efficacité des traitements est améliorée quand le patient comprend et participe.

J’ai donc décidé d’apporter ma pierre à l’édifice en démarrant un nouveau projet : Andaman7. Il s’agit d’une ambitieuse plateforme pour faciliter l’interaction entre les patients et les acteurs du monde de la santé – c’est un projet par des patients, pour des patients.

Nous contribuons aux problèmes mentionnés plus haut de 3 manières :

  1. L’empouvoirment du patient : chaque patient doit avoir accès à toutes ses données de santé.
  2. L’aide à la recherche médicale : nous offrons des outils pour les études cliniques, les études en vie réelle, des questionnaires patients, …
  3. L’aide aux acteurs de soins : nous facilitons le suivi du patient à domicile, la surveillance à distance, PREM, PROM, etc.

Andaman7 trois acteurs

Avant tout, Andaman7 est un projet social : chaque patient peut installer l’application et commencer à gérer sa santé. L’application est gratuite et le restera toujours. Vous pouvez l’installer à partir de notre site web et via le Google Play Store ou l'App Store. Andaman7 est à la fois sûre et respecte intégralement la vie privée. Aucune donnée médicale n’est stockée dans le cloud. La société Andaman7 n’a accès à aucune de vos données. Toutes les données sont sur votre smartphone.

Mais nous voulons que le projet soit durable.  Pour le financer, nous demandons une contribution financière aux sociétés pharmaceutiques et aux fabricants d’appareils médicaux afin de réaliser des enquêtes de suivi, des études cliniques, des études en vie réelle, etc.  Aux hôpitaux, nous demandons une contribution pour les projets de suivi à domicile, de télémédecine, …

Si vous voulez participer à cette (r)évolution, rejoignez-nous sur www.andaman7.com. Installez l’application et dites-moi ce que vous en pensez (vincent.keunen@andaman7.com). Nous sommes ouverts à toutes les suggestions.

Merci !

Vincent Keunen

Autres liens :

 

(Vidéo en anglais avec sous-titres français)

Essais cliniques : place au virtuel et au digital

Plus rapides, moins lourds à mettre en place, centrés sur le patient et donnant un meilleur accès aux données de la vie réelle, les essais cliniques virtuels offrent une solution aux coûts sans cesse croissant des essais médicaux et une voie possible d'innovation thérapeutique. Bienvenue dans le futur de la recherche médicale !

Essai clinique virtuel - Andaman7 ePRO au service des CROs et de la recherche médicalL'innovation pharmaceutique est à la peine. Pour preuve, les investissements dans la recherche et le développement ont beau avoir augmenté de près de 50% en dix ans, le nombre de nouveaux médicaments approuvés par un organisme comme la FDA a tendance à stagner depuis une vingtaine d'années. En cause, notamment, des essais cliniques de plus en plus longs, difficiles à mettre en œuvre et coûteux. Ils représentent aujourd'hui quelque 75% des dépenses liées au développement d'une nouvelle molécule. Et si, au lieu de récolter patiemment des données par l'intermédiaire de formulaires papier, on se mettait à récolter les innombrables données digitales générées par ces mêmes patients, que ce soit via un dossier médical informatisé mobile, comme Andaman7, des objets connectés, des questionnaires autorisant la capture de données en direct (qualité de vie du patient, symptômes, compliance vis-à-vis de son traitement, ...) et via les Patient Reported Outcomes ou PROs ?

Maximiser l'engagement du patient

Regroupé sous la dénomination d'essais cliniques virtuels (Virtual Clinical Trials ou VCTs), ce phénomène commence à être une réalité et est aujourd'hui en passe de modifier les pratiques de la recherche pharmaceutique, tout particulièrement les essais cliniques de phase 4. Moins lourdes d'un point de vue administratif, plus rapides, et donc moins coûteuses, ces études « in silico » permettent de collecter un nombre bien plus important d'informations et souvent de meilleure qualité.

Elles autorisent un suivi en temps réel, entre deux visites sur site par exemple, permettent de mieux approfondir la connaissance du médicament et de mieux évaluer sa tolérance dans les conditions d'utilisation de la vie quotidienne. Elles facilitent aussi l'accès des patients aux essais cliniques, favorisent une plus grande diversité sur un plan géographique incluant les zones rurales, ethnique ou socio-économique.

Enfin, dans un contexte marqué par une importante baisse de participation aux essais cliniques, les VCTs permettent de maximiser l'engagement et la compliance du patient dans le processus de recherche clinique, en lui donnant non plus le rôle de simple cobaye, mais d'acteur de sa propre santé ! C'est la fameuse vision « centrée sur le patient » (Patient Centric) qui est aujourd'hui devenue une priorité pour toutes les parties prenantes associées à la recherche médicale, des firmes pharmaceutiques elles-mêmes, aux autorités réglementaires et organismes payeurs, en passant par les professionnels des soins de santé et les patients eux-mêmes.

REMOTE : le premier essai clinique virtuel

Certains acteurs pharmaceutiques ont d'ailleurs saisi la balle de ces essais cliniques virtuels au bond. Au travers de son étude REMOTE (Research on Electronic Monitoring of OverActive Bladder Treatment Experience), Pfizer a mis sur pied en 2011, le premier essai clinique randomisé virtuel. Tant le recrutement, que le consentement, l'inscription et la collecte de données étaient organisés à l'aide d'outils numériques. Portant sur le syndrome de la vessie hyperactive, ce projet pilote en phase IV incluait par exemple un téléphone mobile et l'emploi du Web, autorisant des patients nord-américains à participer à l'essai sans devoir se rendre sur un site clinique. L'étude a malheureusement été interrompue de manière prématurée en raison d'un taux de recrutement insuffisant notamment dû à un processus de recrutement assez long et complexe.

L'étude a cependant permis de montrer qu'il était possible d'organiser un essai clinique randomisé virtuel, centré sur le patient est qui plus est acceptable par une agence nationale de santé et les comités d’éthique.

VERKKO : une VCT européenne

Nettement plus positive est l'étude clinique virtuelle VERKKO. Sponsorisée par Sanofi et organisée en Finlande, elle est la première du genre à avoir été organisée en Europe. Elle visait à évaluer l'efficacité d’un glucomètre sans fil sur des patients diabétiques, tous recrutés via Facebook, sans qu'aucune visite sur un site d’investigation clinique ne soit requise ! Sur les 74 patients, 70 ont finalement accepté de participer à l'étude, ce qui donne un taux d'inclusion de 81%. Mesurée à la fin de l'essai, la satisfaction des patients s'est également avérée élevée : 4,52 sur une échelle de 5. En moyenne, l’étude menée par Sanofi afficherai un taux de rétention des patients de 97 % et serait 30% plus rapide qu'un essai traditionnel.

Certes, certains domaines de la recherche clinique ne sont sans doute pas encore prêts à passer à la surveillance à distance. Il reste également des défis à surmonter avant de voir se généraliser ce type d'essais cliniques. Néanmoins, des solutions avancées comme Andaman7 permettent un saut en avant plus que significatif: il devient facile de récolter - de manière sécurisée - tant les réponses aux questionnaires, que les données de multiples appareils connectés, que celles du dossier médical personnel du patient.  Et ce, pour de multiples conditions et dans plus de 20 langues. Nul doute que la technologie virtuelle ne contribue dans un avenir proche à améliorer la qualité et le coût de la recherche médicale.

 

Articles recommandés : Ingrid Maes, Inovigate: le RWE va changer les études cliniques & Les patients sont-ils prêts à partager leurs données médicales ?

Un RGPD sauce américaine pour bientôt ?

C'est le site d'actualités en ligne Axios qui l'annonce, la Maison-Blanche serait en train d'esquisser un cadre fédéral de protection des données personnelles en ligne pour les Etats-Unis. Chez Andaman7, nous nous réjouissons de cette nouvelle qui conforte notre philosophie en la matière, notre application de santé mobile ayant été conçue dès le départ pour permettre au patient d’exercer ses droits !RGPD américain - L'application santé Andaman7 est déjà conforme !

Selon le site Axios, des conversations préliminaires montrent que la Maison Blanche entend peser sur les débats entourant les questions de protection de la vie privée en ligne. Il s'agirait d'une sorte de réponse du berger à la bergère, et en l'occurrence au RGPD. L'objectif des autorités américaines étant de développer un contrepoids au règlement européen sur la protection des données, afin d'éviter qu'il ne devienne, de facto, la norme mondiale en la matière. De fait, l'application récente de cette réglementation européenne, et les lourdes amendes qu'elle prévoit, a donné quelques sueurs froides à certaines entreprises et organismes de régulation américains.

Une solution Made in USA

Toujours selon Axios, les pressions s'intensifient sur les autorités américaines pour qu'elles prennent des décisions dans ce domaine. En Californie, une initiative parlementaire pourrait déboucher dès novembre 2018 sur la mise en place d'un régime strict de protection de la vie privée en ligne. Certains craignent que la multiplication de ce genre de projet de lois ne débouche sur une mosaïque confuse de règles difficiles à respecter.

Toujours est-il que des discussions entre Gail Slater, adjointe spéciale du président Trump pour la Tech, les télécoms et la cybernétique, et certains représentants de l'industrie des technologies de l'information ont, semble-t-il, eu lieu. Mais à ce stade, on ignore encore sur quels types de solutions ces discussions pourraient déboucher : vote d'une loi au Congrès, intervention d'un organisme de régulation, mise en place de bonnes pratiques sur base volontaire par l'industrie... L'étendue de cette nouvelle réglementation n'est pas encore connue non plus. Gail Slater se dit favorable à un plus grand contrôle par les consommateurs de leurs données en ligne, mais elle a par ailleurs déjà attiré l'attention sur le caractère lourd de ce type de réglementation pour les petites entreprises et l'incertitude qu'elle crée pour les sociétés qui tentent de s'y conformer. Selon elle, la volonté des USA ne serait en tout cas pas de créer un simple clone du RGPD européen.

Andaman7 : RGPD nativement compatible !

Chez Andaman7, nous nous réjouissons en tout cas de cette bonne nouvelle pour les patients et les consommateurs. « Jusqu'ici, le traitement des données de la vie privée aux États-Unis, et notamment des données médicales, est tout de même très libre. Un certain nombre d'organismes américains exploitent les données des patients sans que leur consentement ait été obtenu », souligne Philippe Lemmens, COO d'Andaman7. « Avec ces discussions, on constate que même chez Oncle Sam apparaît le souci de mieux protéger les droits des patients », poursuit-il.

Andaman7, eHealth app and last generation ePROPrivacy by default, Security by design.

Ces échanges de vues confortent aussi les valeurs que nous avons tenu à mettre en oeuvre dès le départ dans notre application mobile. « Notre solution digitale, telle qu'elle a été pensée, conçue et réalisée est, pourrait-on dire, nativement RGPD compatible ! » souligne encore Philippe Lemmens. 

Avec Andaman7, c'est le patient lui-même qui gère les informations qu'il souhaite partager et avec qui il les partage. « Ce n'est pas Andaman7 qui décide quelles données médicales, même anonymisées, peuvent être partagées. C'est le patient utilisateur. Nous mettons seulement en place un canal d'interaction entre celui-ci et son interlocuteur médical, dans le cadre d'une étude clinique par exemple. Nous sommes dans une approche peer-to-peer. Nous facilitons la circulation de l'information, mais nous ne la stockons ou ne l”exploitons pas ». Rien ne s'oppose donc à ce que Andaman7 soit aussi compatible avec la future réglementation américaine de protection de la vie privée en ligne, bien au contraire ! « Peu de sociétés vont aussi loin que nous sur cette question. Notre solution digitale devrait être particulièrement bien positionnée pour être agréée également aux USA », se félicite Philippe Lemmens.

Consulter notre Politique de Confidentialité L'application e-santé Andaman7 est conforme au RGPD

 

Préparez-vous à une confidentialité des données plus stricte, bientôt également en dehors de l'Union Européenne. Collaborez avec Andaman7, l'application santé et outil ePRO déjà conforme au RGPD.

Navigation dans les graphiques

Lucie Keunen - Product Owner Andaman7

 

Un article de Lucie Keunen

Product Owner Andaman7

 

Android 2.4 - iOS 2.4Navigation dans les graphiques santé de l'appli e-santé Andaman7

Description

Il est maintenant possible de naviguer dans les graphiques ! En plus des données de la période en cours, vous pouvez désormais également visualiser les données des périodes précédentes.

En quoi est-ce important ?

Les graphiques sont très utiles lorsqu’il s’agit d’observer l’évolution de paramètres au cours du temps. Dans le domaine médical, ces évolutions sont parfois très lentes, et les tendances ne peuvent se manifester qu’en regardant des données étalées sur plusieurs années. Il est dès lors important d’avoir la possibilité de naviguer dans les graphiques pour visualiser l’ensemble des données. C’est désormais chose faite !

Comment ça fonctionne ?

Choisissez d’abord les données que vous voulez voir comme le poids, la fréquence cardiaque ou le taux de cholestérol. Choisissez ensuite la fenêtre de temps que vous souhaitez visualiser en sélectionnant “Jour”, “Semaine”, “Mois” ou “Année”. Il existe ensuite 3 façons de naviguer dans les graphiques :

  1. En faisant défiler le graphique de gauche à droite,
  2. En cliquant sur les flèches de part et d’autre de la date,
  3. En cliquant sur la période en cours; vous pouvez alors sélectionner la date à laquelle vous souhaitez directement vous rendre.

Où est-ce que ça se trouve ?

Retrouvez cette fonctionnalité sur tous les graphiques! Ils sont disponibles dans les sections suivantes : 

  • Mensurations et signes vitaux
  • Analyses de sang, d’urine, autres tests
  • Alimentation
  • Activité physique et sommeil
  • Santé reproductive

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Les patients sont-ils prêts à partager leurs données médicales ?

L'avènement des applications de santé mobiles, de la télémédecine et des objets connectés, autorise désormais l'échange des données de santé. Mais les patients utilisateurs de ces technologies digitales sont-ils disposés à partager ces morceaux de leur vie privée avec les acteurs du monde médical ? Oui, nous disent plusieurs études récentes. Mais à certaines conditions.

Andaman7 & PRO : les patients veulent-ils partager leurs données médicales?L'avenir est à une médecine de précision, centrée sur le patient et personnalisée. Pour développer de nouvelles opportunités thérapeutiques, améliorer le suivi et la prise en charge médicale, l'échange des données de santé informatisées sonne comme une évidence à un nombre croissant d'États et d'acteurs du monde de la santé. De nombreux obstacles freinent cependant encore le recours à ces données. Limitations techniques, contraintes financières, manque d'interopérabilité, respect de la vie privée et problèmes de sécurité, sont les entraves les plus souvent citées. Mais l'un des facteurs les plus importants susceptibles de freiner l'adoption généralisée de l'échange de données de santé est le soutien des patients eux-mêmes ! De leur consentement et de leur attitude à l'égard du partage de leurs informations médicales dépend en effet le développement des futures solutions et systèmes reposant sur l'utilisation des dossiers médicaux informatisés (DMI), celles qui sont issues de la vie réelle (Real World Evidence, RWE) ou provenant des résultats rapportés par les patients (Patient Reported Outcomes, PRO).

Perception des bénéfices...

De manière un peu étonnante, et malgré les bénéfices attendus du partage des données digitales, le défi que pose son acceptation par les patients est encore peu étudié. En 2017, Pouyan Esmaeilzadeh et Murali Sambasivan* ont cependant réalisé une revue de la littérature existante sur la question. Cent nonante-six articles publiés depuis 2005 ont été initialement extraits des bases de données. Sur ce total, trente-six répondaient aux critères d'inclusion et ont fait l'objet d'un examen complet. Qu'en ressort-il ? Que les bénéfices perçus sont un élément essentiel de la volonté des patients de contribuer au partage de leurs données médicales. « Les avantages potentiels de l'échange d'informations de santé, tels que l'amélioration de la qualité et de la sécurité des soins de santé, peuvent les persuader de donner leur consentement à ce type d'échange » notent-ils. Et si l'on en croit la revue faite par ces auteurs, il semble bien que cette approbation soit globalement au rendez-vous. Que nous disent-ils en effet ? Que la plupart du temps, « Les patients perçoivent plusieurs avantages associés aux technologies de partage de l'information médicale, tels que la commodité, l'accélération des soins grâce au partage de l'information, la haute qualité des soins et la réduction de la facture des soins de santé ». Ceux qui, parmi les patients, en font l'expérience, semblent même appuyer avec enthousiasme les initiatives gouvernementales visant l'adoption et la mise en œuvre à grande échelle des technologies de partage de données médicales. Certains sont même prêts à recommander les médecins qui ont recours à de tels outils à leurs amis ou aux membres de leur famille !

Et des risques

Attention, nous avertissent cependant les auteurs : « Les consommateurs peuvent, sur le plan conceptuel, soutenir le développement des technologies de l'information sur la santé et des infrastructures qui permettent l'échange de données médicales, mais il n'est pas garanti qu'ils soient véritablement prêts à échanger leurs informations de santé personnelles ». Ainsi, si les patients semblent prêts à donner leur consentement au partage de leurs données médicales, il apparaît qu'ils sont aussi très soucieux des questions liées à la transparence, la protection de la vie privée, la sécurité, le contrôle individuel impliquant qui peut accéder aux données et dans quel but. « Les études montrent que les patients sont plus susceptibles de confier leurs renseignements médicaux aux professionnels de la santé mais moins disposés à partager ceux-ci avec d'autres intervenants comme les administrations publiques, les assureurs ou les chercheurs. Ils ne veulent pas non plus que leurs renseignements personnels soient divulgués à des fins autres que les soins cliniques. En cas d'accord de principe, les patients peuvent cependant ne pas être disposés à partager les informations confidentielles à des médecins, même si elles sont essentielles à leur traitement, s'ils ne sont pas certains de la confidentialité qui est accordée à ces données », soulignent les auteurs.

Nouvelles stratégies

Dans le contexte spécifique des États-Unis, ceux-ci appellent de leurs vœux une meilleure protection des données personnelles des utilisateurs. D'un point de vue plus général, ils plaident également pour que des efforts supplémentaires d'information soient réalisés à destination des patients. « Quand les patients sont conscients des avantages potentiels liés au partage des données, ils sont plus susceptibles d'appuyer les initiatives dans ce domaine », expliquent-ils. De nouvelles approches stratégiques en matière de confidentialité sont également nécessaires, relèvent-ils enfin. « Les décideurs devraient concevoir de nouvelles stratégies pour garantir le droit des patients au consentement éclairé afin de mieux tenir compte des risques réels et perçus pour la vie privée et la sécurité du partage de données médicales. Les patients sont plus susceptibles d'endosser celui-ci lorsqu'ils sont convaincus que les avantages potentiels l'emportent de loin sur les risques possibles ».

Confidentialité et éthique, l'exemple d'Andaman7

Andaman7 est une application mobile centrée sur le patient (le projet lui-même est géré par des patients). Son premier but est de permettre à tout patient de gérer ses propres données médicales mais aussi celles de ses proches (enfants, conjoint, parents, ...). Les données étant uniquement stockées sur le smartphone, la confidentialité et la sécurité sont maximales: aucune donnée n’est stockée dans le cloud. Seul le patient a accès à ses données. Mais Andaman7 permet aussi le partage de données, de manière simple et fortement sécurisée. Et toujours à l’initiative du patient. Celui-ci décide toujours s’il désire partager des données, lesquelles et avec qui. Ce partage peut d’ailleurs être interrompu à tout moment. Et c’est là que Andaman7 brille : elle permet également de contribuer à la recherche médicale (RWE, Patient Reported Outcome / PRO, études cliniques, …) et aux soins à domicile ou hors hôpital. La plateforme peut être intégrée avec des outils existants dans les hôpitaux pour faciliter le contact avec les patients. Ceux-ci sont alors invités à participer à des études cliniques, à des trajets de soins, du monitoring à distance... mais toujours après consentement explicite du patient. Cela fait d’Andaman7 une des premières plateformes au monde à être véritablement centrée sur le patient, à ne pas stocker de données dans le cloud et à néanmoins faciliter la recherche médicale et les soins, sans aucun compromis sur la vie privée ou la sécurité. Dans le cadre de son projet social, Andaman7 est disponible gratuitement pour tous les utilisateurs individuels (médecins et autres professionels de la santé – comme particuliers). Les contributions financières proviennent des hôpitaux et de la recherche médicale, au travers de l'accès aux patients et à leurs données de santé. Dans le cadre d’études cliniques ces données peuvent même être anonymisées.

* (Source) Patients’ support for health information exchange: a literature review and classification of key factors.

 

Articles recommandésGénéraliser l'e-santé pour améliorer la qualité de vie et la prise en charge des survivants du cancer

Vers une fin des soins hospitalo-centrés avec Andaman7

Dans le cadre du Séminaire Patient Numérique 2018 qui s’est tenu le 25 octobre dernier au Palais des Congrès de Liège (Belgique), Michel Raze et son équipe de l'hôpital CHU de Liège ont reçu le Prix de l’Innovation de l’année pour l’interface avec Andaman7.

Vincent Keunen - Fondateur et CEO d'Andaman7 (A7 Software)

 

Rencontre avec Vincent Keunen, fondateur d’Andaman7.  @vincentkeunen @vincentkeunen - Twitter de Vincent Keunen (CEO & Fondateur Andaman7)

 

Qu’est-ce que Patient Numérique ?

Vincent Keunen : Il s’agit d’une communauté qui réunit les hôpitaux belges leaders en IT médicale. Elle s’adresse à tous les professionnels des soins de santé désireux d’améliorer l’intégration des technologies dans leur pratique. Elle se décline en une série d’échanges, de partages, de réflexions et de formations sous la supervision d’un comité scientifique dont les membres sont issus du monde hospitalier et universitaire. 

De quoi traitait le Séminaire Patient Numérique 2018 ?

VK : Le Séminaire Patient Numérique 2018 organisé le 25 octobre dernier au Palais des Congrès de Liège était intitulé “Health Continuum – Vers une fin des stratégies de soins hospitalo-centrées“. En effet, aujourd’hui, le traitement des patients se déroule encore principalement à l’hôpital. Or, une hospitalisation coûte cher. Afin de réduire les coûts des soins, les ministres de la Santé ont la volonté de rompre avec le modèle hospitalo-centré et d’assurer un suivi du patient à domicile, notamment par le biais d’une meilleure communication avec de nouveaux acteurs comme les généralistes et les infirmier·ères. C’est ici qu’Andaman7 entre en scène.

Pouvez-vous nous expliquer de quelle manière ?

VK : Andaman7 propose, notamment, une solution qui facilite la communication entre les patients et le corps médical. L’application leur permet d’échanger des données en toute sécurité grâce au chiffrement de celles-ci. Ces dernières ne font que transiter par le système et ne sont pas stockées dans le cloud. Andaman7 n’a pas accès aux informations échangées entre le patient et l’hôpital. Outre les aspects “sécurité”, Andaman7 permet ainsi un strict respect de la vie privée des patients.

Que récompense le Prix de l’Innovation remis par Patient Numérique ? 

VK : Ce prix couronne une solution qui est déjà implémentée – il ne s’agit donc ni d’un prototype ni d’un outil à l’état de projet – au sein d’une institution de soins de santé et qui se caractérise par son degré d’innovation ou d’usage technologique. Le lauréat de cette année est Michel Raze et son équipe, chef du service des Applications Informatiques et coordinateur du département informatique du CHU de Liège, pour le développement d’une passerelle entre le DPI de l'hôpital et Andaman7. Aujourd’hui, 3.000 patients reçoivent leurs données automatiquement.

Comment est née la collaboration avec le CHU de Liège ?

VK : Les tout premiers contacts ont été établis il y a deux ans sous la forme de discussions informelles. Celles-ci ont débouché sur un accord entre le professeur Philippe Kolh, chirurgien cardiovasculaire et président du département de la Gestion des Services d’Information du CHU (et président de Patient Numérique), Julien Compère, administrateur délégué du CHU, et Pierre Gillet, directeur médical du CHU.
Nous avons développé un outil d’intercommunication dans l’intérêt du patient, tout en tenant compte de la sécurité des données, de leur nature et d’un délai de 30 jours visant à permettre aux équipes médicales de prendre connaissance des informations en amont pour optimiser l’accompagnement du patient.

Quelles sont les opportunités de développement dans le futur ?

VK : Tout d’abord, nous souhaitons mettre en place une transmission des informations du patient (ou des infirmier·ères) vers l’hôpital. Aujourd’hui, les données sont transmises dans un seul sens, c’est-à-dire de l’hôpital vers le patient. Je rappelle d’ailleurs qu’il s’agit d’un service gratuit. Dans le cadre du suivi à domicile du patient souffrant de maladies chroniques – graves et moins graves – comme le diabète, les troubles cardiaques ou du sommeil, le burn-out ou la dépression, notre objectif est de voir le patient encoder lui-même des informations dans Andaman7, de simples notes à des données provenant d’appareils connectés (montres qui mesurent les battements de cœur, glucomètre, tensiomètre) en passant par des réponses à des questionnaires envoyés par l’hôpital. Par ailleurs, Andaman7 est ouvert à une mise en compatibilité avec les logiciels des médecins généralistes pour une meilleure circulation des données entre les différents acteurs. Mais ceci nécessite la collaboration des éditeurs de logiciels pour médecins généralistes qui, jusqu’à présent, n’ont pas beaucoup oeuvré dans l’intérêt des patients, malgré le bien-fondé de l’approche, les lois et les demandes de certains médecins.

Vous souhaitez également participer à des projets de recherche. Pouvez-vous nous en dire plus ?

VK : Dans le cadre d’essais cliniques, des sociétés pharmaceutiques testent de nouveaux médicaments en collaboration avec des médecins qui sélectionnent des patients. On administre ainsi un traitement aux participants pour étudier la relation entre le traitement et l'évolution d'un état de santé. Andaman7 peut recueillir le feed-back du patient ainsi que diverses données utiles à l’étude clinique et les renvoyer de manière anonyme à la société pharmaceutique ou la CRO. Ces échanges se font toujours avec le consentement explicite et éclairé du patient. Andaman7 propose également d’intervenir dans les études cliniques mettant en présence des fabricants de dispositifs médicaux (p. ex. un pacemaker), des médecins et des patients. C’est l’avènement des PRO (Patient Reported Outcomes) et de la RWE (Real World Evidence).

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De nombreux types de questions pour nos questionnaires!

Lucie Keunen - Product Owner Andaman7

 

Un article de Lucie Keunen

Product Owner Andaman7

 

Android 2.4 - iOS 2.4

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Possibilité d’envoyer des questionnaires dans l’app, avec de nombreux types de questions disponibles.Des questionnaires santé pour améliorer les soins à domicile | Andaman7

En quoi est-ce important?

À l’heure où le patient est de plus en plus considéré comme le maillon central de la chaîne de soins, acteur de sa santé, il devient naturel voire indispensable de lui donner une voix. Comment se déroule son retour à la maison après une hospitalisation? Comment supporte-t-il son nouveau traitement? Présente-t-il des symptômes nécessitant une visite de suivi? Les questionnaires sont un outil extrêmement précieux lorsqu’il s’agit de récolter ces données à la source, auprès du patient. Et ce, y compris en amont des soins de santé, via des questionnaires pré-hospitalisation par exemple. Les nombreux types de questions disponibles, couplé à l'intégration au dossier santé, confère une très grande flexibilité pour les interactions entre patient et personnel soignant. Ces questionnaires sont aussi un incontournable pour donner la possibilité aux patients de participer à des projets de recherche.

Comment ça fonctionne?

Vous avez un projet dans lequel vous aimeriez que vos patients répondent à des questionnaires? Rien de plus facile! Composez votre enquête avec les types de question ci-dessous : 

  • Texte libre
  • Sélecteur de date
  • Sélecteur d’heure
  • Choix multiple avec sélection unique
  • Choix multiple avec sélection de plusieurs réponses possible
  • Curseur (échelle)
  • Prise de photo
  • Téléchargement de fichier
  • Caractères numériques
  • Auto-complétion pour les données déjà encodées dans le dossier santé (avec l’accord du patient). Téléchargez Andaman7 sur votre mobile pour avoir une idée des paramètres qu’il est possible de suivre.


Une fois votre questionnaire créé, contactez-nous à b2b@andaman7.com. Nous pourrons le digitaliser, vous donner accès à une page web pour inviter vos patients et définir ensemble où vous renvoyer les réponses des questionnaires complétés - avec ou sans anonymisation de données.

Des questionnaires santé pour améliorer les soins à domicile | Andaman7Des questionnaires santé pour améliorer les soins à domicile | Andaman7

Où est-ce que ça se trouve?

Les questionnaires sont visibles dans l’application Andaman7 des patients une fois que vous (leur médecin) les y avez inscrits. Lorsqu'ils acceptent l'invitation à participer, une section contenant le(s) questionnaire(s) est automatiquement ajoutée à leur dossier santé.

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Ingrid Maes, Inovigate: le RWE va changer les études cliniques

Rendue possible par la généralisation des technologies numériques mobiles et des objets connectés, la collecte et Interview d'Ingrid Maes, Inovigate sur le RWE, les CRO et les essais cliniques | Andaman7l'utilisation des données probantes issues de la vie réelle (Real World Evidence, RWE) va profondément modifier la manière dont les études cliniques et post-marketing sont aujourd'hui menées. Avec à la clé, de meilleurs résultats cliniques, une image plus précise de l'efficacité des médicaments, des traitements plus personnalisés et mieux supportés, une prise de décision facilitée, un modèle de consentement centré sur le patient. Ingrid Maes, du bureau de conseil Inovigate détaille pour nous les bénéfices que l'on peut attendre des RWE. Une innovation qu'il est indispensable de ne pas rater, estime-t-elle !

Pharmacovigilance, essais cliniques de phase 4, pharmaco-épidémiologie, font partie depuis de nombreuses années du suivi post-marketing des médicaments et dispositifs médicaux, mis en place pour s'assurer de la balance coûts-bénéfices des traitements en situation réelle et de leur efficacité clinique. Mais l'adoption des technologies digitales est en train de transformer le visage de la prise de décision en matière de soins. Applications mobiles, objets connectés, capteurs d'activités permettent désormais de stocker, partager à distance, en temps réel et à faible coût, une masse exponentielle de données à caractère médical en provenance des patients eux-mêmes.

La collecte et l'utilisation de ces données probantes de la vie réelle (Real World Evidence, RWE), comme on les appellent, et des résultats rapportés par les patients (Patient Reported Outcomes, PROs) sont sans aucun doute appelés à compléter de manière croissante les résultats obtenus par les classiques essais contrôlés randomisés. Et c'est toute la recherche clinique et post-marketing qui va s'en trouver modifiée. C'est en tout cas l'avis d'Ingrid Maes, directrice générale et cofondatrice du bureau de conseils Inovigate. « Les outils numériques vont permettre de recueillir et d'utiliser ces informations de manière bien plus simple et plus rapide qu'avec les méthodes basées sur le papier. Cela va changer radicalement le contexte dans lequel les études cliniques et post-marketing sont réalisées », explique cette spécialiste en stratégie de développement, analyse de marché ou encore management de l'innovation dans le secteur des sciences de la vie.

Alimenter l'innovation

Pour l'industrie pharmaceutique, cette évolution annonce nombre d'opportunités et de progrès potentiels. « L'utilisation de ces données va permettre d'atteindre plusieurs objectifs », confirme la directrice générale d'Inovigate. « Il va par exemple être possible de mettre en place un véritable 'Disease Management', soit un traitement plus adapté au patient, personnalisé. Les données probantes issues de la vie réelle pourront aussi aider à augmenter l'efficacité d'un traitement ou être utilisées pour suivre cette efficacité dans le temps, ce qui permettra de répondre aux exigences croissantes en matière de paiement basé sur les résultats (Outcomes-based Payment) », détaille encore Ingrid Maes.

« La gestion des résultats est une autre application possible des RWE, de même que le développement de nouveaux produits et solutions imaginés à partir des informations qu'elles permettent de recueillir. C'est par exemple le cas pour des populations dont le traitement n'est aujourd'hui pas optimal. Dans ce domaine, le feed-back que généreront ces données est susceptible d'alimenter l'innovation ».

Un consentement facilité

Autre avantage spécifique des technologies digitales sur le « bon vieux » papier, leur capacité à faire transiter facilement et rapidement le feedback quotidien des patients. Une mine d'informations dont le secteur pharmaceutique a de plus en plus besoin pour répondre aux exigences croissantes des réglementations sur l’évaluation des produits de santé.

« Le consentement du patient est l'élément-clé dans cette optique. Il est nécessaire pour collecter et utiliser l'information. Or, les technologies digitales permettent d'organiser plus facilement cet accord, sous la forme d'un e-consentement dynamique, qui autorise le patient à donner ou retirer son consentement à tout moment. Cela facilite incontestablement la tâche des compagnies pour nouer le dialogue », note encore Ingrid Maes. On le voit, les nouvelles technologies digitales et l'utilisation des RWE ouvrent aussi la voie à un modèle de consentement basé sur le patient. « La décision ne sera plus entre les mains du médecin ou du professionnel de la santé, mais entre celles du patient. On se dirige vers une autonomisation du patient ».

Les RWE, un facteur de succès commercial !

Avoir accès à ces données devient donc primordial pour les entreprises actives dans le domaine des sciences de la vie, estime notre experte.  « La course aux résultats sera le nouveau challenge des sociétés pharmaceutiques. L'accès aux données du patient et la possibilité d'optimiser son traitement permettra d'obtenir de meilleurs résultats. Les données vont donc devenir un facteur déterminant de succès commercial. Les compagnies qui auront mis sur pied suffisamment tôt une stratégie en la matière domineront le marché ! ».

Certains obstacles freinent cependant encore l'utilisation des RWE. « Ce sont principalement des obstacles de type technique, comme les problèmes de connexion et d'interfaçage entre les différents systèmes, les contraintes légales liées au consentement, ainsi que la facilité ou non avec laquelle les données sont accessibles et réutilisables. Pour qu'elles puissent être exploitées, il faut qu'elles soient organisées de manière pratique », souligne la directrice générale d'Inovigate. « Aucun de ces obstacles n'est évidemment insurmontable. De plus en plus de systèmes sont capables de communiquer entre eux, et rendent possible le croisement de données issues de différentes sources, ce qui rend d'autant plus indispensable une gestion du consentement contrôlée par le patient. C'est le cas de certaines plateformes, comme Andaman7, qui intègre aujourd'hui un volet 'consent management', et autorise de ce fait une meilleure prise en charge du consentement ».

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ScarPath remporte tous les prix!

Vincent Keunen - Founder & CEO of Andaman7 (A7 Software)

 

Un article de Vincent Keunen, @vincentkeunen 

Fondateur & CEO Andaman7 

Logo d'Andaman7

Logo d'Awell

✅ Nous vous en parlions en avril dernier !

 

La collaboration entre Andaman7 et Awell avait donné naissance à un nouveau projet : Scar Pathway, une solution digitale pour le suivi des cicatrice de brûlures. Après avoir remporté le prestigieux prix du projet le plus orienté "patient", ScarPath continue à convaincre !

Awards pour ScarPath

ScarPath remporte le beHealth Hackathon Final Award, avec le soutien de la Fondation Roi Baudouin. 

ScarPath offre un parcours de soins numérique original et innovant pour le traitement des patients présentant des cicatrices. Ce parcours de soins permet l'accès à des soins cicatriciels spécifiques pour chaque patient et optimise le résultat du traitement. Le projet a été lancé lors du BeHealthHackathon le 1er décembre 2017. Les professeur Ulrike Van Daele et docteur Jill Meirte - tous deux liés à Oscare (centre de suivi et de recherche sur les cicatrices) et à l'UAntwerp (Movant) - ont convaincu les professionnels IT et les développeurs d'Awell et Andaman7 de l'importance de cette voie de soins numérique. Pendant 48 heures, un travail intensif a été effectué sur une application numérique, ce qui a permis d'obtenir le prix du Most Patient Benefit au terme du hackathon.

Et maintenant ?

Réunir des développeurs d'applications, des prestataires de soins et des scientifiques pendant le Hackathon a donné lieu à un mélange unique qui a été un saut dans l'inconnu, en particulier pour les prestataires de soins et les scientifiques. Le résultat final a été tout à fait conforme aux objectifs de l’événement et a marqué le début d'un parcours passionnant pour ce consortium.

Après le Hackathon, les membres de l'équipe ScarPath ont continué à travailler sur le projet, qui doit maintenant être testé à partir du mois d’octobre 2018 à Oscare. Grâce à la récompense obtenue, une vidéo promotionnelle est en cours de production. Le développement de ScarPath aura un impact important sur les patients souffrant de cicatrices graves et leurs proches en simplifiant un parcours de soins centré sur le patient. Ce parcours de soins assure une participation plus active du patient et une plus grande autonomie dans l'évaluation de la cicatrice et le choix du traitement. Les patients deviennent des acteurs actifs dans l’évaluation et le suivi de leurs cicatrices.

L'obtention du Prix de la Fondation Roi Baudouin permettra également de présenter ScarPath au grand public début 2019.

 

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