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Les graphiques font peau neuve!

Lucie Keunen - Product Owner Andaman7

 

Un article de Lucie Keunen

Product Owner Andaman7

 

Android 2.4 - iOS 2.4

Description

L’aspect visuel des graphiques a été amélioré. Ils sont également maintenant agrémentés d’une foule de petites informations qui rend leur lecture beaucoup plus pratique.

En quoi est-ce important?

Les graphiques illustrent un ensemble de données, ce qui permet de les interpréter rapidement et aisément. Les améliorations que nous avons apportées rendent les graphiques plus lisibles et beaucoup plus riches : en un coup d’oeil, vous pourrez suivre et surveiller vos paramètres de prise de sang, de biométrie,... C’est important car cela donne vie à vos données; Andaman7 n’est plus simplement un endroit de stockage de l’information, il vous permet de visualiser l’information!

Comment ça fonctionne?

Au niveau du look, vous pouvez constater que la hauteur des graphiques a été réduite à une hauteur fixe prenant la moitié de l’écran, ce qui en améliore les proportions. Les couleurs sont plus légères et les graduations plus lisibles. De fines lignes verticales ont également été ajoutées pour faciliter la lecture.

En dessous du graphique, vous pouvez trouver des informations, telle que la moyenne des valeurs pour la période visible à l’écran. La dernière valeur encodée est aussi affichée, et vous pouvez y accéder rapidement pour éventuellement en éditer les détails (date, unité, commentaire,...). Cliquez sur une des bulles du tracé pour révéler d’autres indications; trouvez par exemple la moyenne des valeurs pour le mois, dans une des bulles du graph “par année”. 

Où est-ce que ça se trouve?

Toutes les données qui peuvent être représentées par un graphique bénéficient de ces améliorations. Allez dans une des sections suivantes :

  • Mensurations et signes vitaux
  • Analyses de sang, d’urine, autres tests
  • Alimentation
  • Activité physique et sommeil

Puis cliquez sur un des paramètres pour accéder au graphique. (NB : Si vous n’avez encore encodé aucune valeur pour ce paramètre, vous devrez d’abord en ajouter une.)

Comparaison avant / après du visuel des graphiques dans l'application santé Andaman7

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Généraliser l'e-santé pour améliorer la qualité de vie et la prise en charge des survivants du cancer

Interview de Roger Wilson, Sarcoma UK sur la rémission cancer et l'e-santé | Andaman7

 

Ceux que l'on nomme aujourd'hui les survivants du cancer étaient au centre d'un tout récent sommet organisé les 1er et 2 mars à Bruxelles par l'EORTC (European Organisation for Research and Treatment of Cancer). S'il y a désormais de plus en plus souvent une vie après le cancer, nombre de problèmes se posent désormais aussi aux personnes ayant survécu à la maladie en termes de qualité de vie.

Parmi les intervenants du sommet, Roger Wilson, fondateur de l'organisation caritative britannique Sarcoma UK, est venu présenter le point de vue et les attentes des patients dans un domaine où, estime-t-il, de nombreux efforts pourraient encore être réalisés. Il défend notamment une large utilisation des technologies digitales et des applications mobiles.

 

« Nous avons besoin d'une prise en charge holistique du cancer et de l'après-cancer, aussi bien pour les problèmes physiques, que psychologiques ou émotionnels », plaide Roger Wilson. Ce citoyen britannique, lui-même atteint d'un cancer et fondateur d'une association caritative baptisée Sarcoma UK, s'appuie pour son intervention sur les résultats de la National Cancer Survivorship Initiative lancée début 2010 par les autorités britanniques. Cette stratégie d'amélioration de la prise en charge du cancer se fondait sur un constat clair : les conséquences à long terme d'un diagnostic de cancer ne sont pas suffisamment prises en compte pour le nombre toujours croissant de personnes qui survivent à la maladie. Le projet visait à comprendre les besoins de ces personnes et à élaborer des modèles de soins qui répondent à ceux-ci. L'objectif étant d'aider les survivants à vivre une vie aussi saine et active que possible, le plus longtemps possible. Cinq pistes d'action ont ainsi été déterminées, dont une qui encourage à dépasser la prise en compte des seuls résultats cliniques pour s'ouvrir aux informations rapportées par les patients.

« Il existe par exemple aujourd'hui un questionnaire validé auquel les patients peuvent répondre sur des topics particuliers. Cela permet d'avoir une vue plus précise de leur vécu, de la façon dont ils se sentent. Cela peut être la façon dont la douleur affecte leur vie quotidienne, leur alimentation, leur vie sociale, par exemple », poursuit Roger Wilson. « Tout cela, on peut dorénavant le mesurer et cela permet de donner aux médecins une bien meilleure image des conséquences de la douleur sur leurs patients. De la même manière, cela peut amener les médecins à prescrire un meilleur traitement ou à modifier le schéma du traitement déjà prescrit ».

Le smartphone, clé de l'e-santé

Malheureusement, reconnaît le fondateur de Sarcoma UK, ces outils sont encore largement sous-utilisés. Et de plaider entre autres pour une généralisation de leur utilisation via les nouvelles technologies. « Nos systèmes de santé doivent être prêts à utiliser les technologies digitales pour autre chose que la seule recherche médicale, par exemple pour améliorer la qualité de vie individuelle des patients. J'irais jusqu'à dire que les outils d'e-santé devraient être rendus disponibles dans tous les hôpitaux de manière par exemple à ce que les données du patient puissent être transmises au médecin ou à l'équipe soignante si nécessaire », estime-t-il. Mais comment ? Roger Wilson a sa petite idée sur la question ! « Il n'est pas nécessaire que les hôpitaux mettent un ordinateur à la disposition de tous leurs patients. Il y a plus simple ! Quel outil digital avons-nous quasiment toujours sous la main ? C'est notre smartphone ! Je pense qu'une application comme Andaman7 devrait se trouver sur les téléphones de tous les patients , surtout quand on sait qu’elle est disponible en plus de 20 langues. Les données qu’un patient écrirait le lundi sur son smartphone pourraient être consultées le lendemain à l'hôpital et un rendez-vous pourrait être pris, par exemple avec le psychologue, dès le jeudi. Cela améliorerait considérablement la prise en charge ».

Plus d'autonomie pour les patients

Roger Wilson voit en outre un autre avantage dans l'émergence des outils d'e-santé : l'autonomisation du patient ! « En donnant la possibilité au patient de contrôler ses propres données de santé, vous modifiez de manière subtile l'équilibre du pouvoir entre lui et le médecin. C'est bénéfique à plus d'un titre. Des données récentes suggèrent des bénéfices cliniques au fait, pour les patients, de recevoir un feed-back médical sur les informations qu'ils ont eux-mêmes partagées avec leur médecin. Les gens ont l'impression de retrouver une forme de contrôle sur ce qu'ils vivent et sur ce qui leur arrive, et c'est très important. Je suis en tout cas très enthousiaste par rapport aux outils digitaux, et je n'attends qu'une chose, pouvoir m'en servir à mon tour » ! 

Pour plus d'infos sur l'EORTC

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Andaman7 à la conférence internationale BIO

Andaman7 à la BIO international convention à Boston 2018

En juin dernier, à l’invitation de l’AWEX, Andaman7 a eu l’opportunité de participer à la Conférence Internationale BIO. L’occasion de s’attaquer au marché américain mais aussi de confirmer le positionnement privilégié de la startup liégeoise.

Chaque année, la conférence BIO rassemble sur la côte Est des Etats-Unis le gratin mondial du secteur de la santé. 3 jours, 18.000 participants, et cette année, Andaman7 en était ! Impossible en effet de résister à la proposition de l’AWEX d’accompagner la délégation wallonne dépêchée à Boston, d’autant que le marché américain offre une perspective prometteuse d’expansion pour Andaman7. Ainsi que l’explique Philippe Lemmens, le COO de l’entreprise liégeoise, « en rencontrant beaucoup de monde, on comprend mieux le marché et on renforce notre positionnement. Notre participation à BIO a permis de nous conforter dans notre certitude que nous sommes innovants du point de vue de la collecte de données de santé mais aussi et surtout de la remise du patient au cœur du système ». Une approche qui séduit : parmi les contacts pris sur place, on notera notamment le Boston Children Hospital, le National Jewish Institute, leader dans la recherche sur les maladies respiratoires, mais aussi Sandoz, Genentech ou encore le prestigieux Dana Farber Cancer Institute, dépendant de l’université de Harvard. Du beau monde, donc. Et de belles perspectives d’avenir pour Andaman7.

« Nous ne sommes pas les seuls à offrir ce type de solution, explique Philippe Lemmens, mais là où on se distingue, c’est grâce au côté très « patient centric » de notre solution. Nous sommes rentrés en Belgique avec pas mal de pistes de partenariat et des opportunités à court et moyen terme très intéressantes ». Même s’il ne s’agit évidemment nullement de délaisser le marché européen pour autant. « Nous allons continuer de tenter de percer sur le marché américain, mais l’Europe reste au centre de nos préoccupations. Ceci étant, pour une startup comme la nôtre, le marché US offre l’avantage d’être beaucoup plus ouvert. En Europe, tout le monde souligne le besoin d’innovation, mais les mentalités restent très frileuses dès qu’il s’agit de prendre des risques. En outre, le marché européen est très fragmenté, ce qui est compliqué pour les petites entreprises ». Une petite entreprise appelée à devenir grande : l’an prochain, c’est certain, Andaman7 reprendra son opération séduction à BIO.

 

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S'ouvrir aux RWE : une nécessité

Le futur de l'innovation médicale réside-t-il dans le recours aux données de la vie réelle ou Real World Evidence ? Les opportunités offertes par les appareils connectés, les applications de santé mobiles et le Big Data, s'inscrivent en tout cas de plus en plus dans les stratégies du secteur pharmaceutique et de la santé. Mais le manque d'accès aux données empiriques les plus probantes pourrait entraver les progrès espérés. Une solution, recourir à des partenaires spécialisés , comme Andaman7 !

Les entreprises actives dans la recherche médicale doivent-elles désormais aussi compter avec ce type de données probantes pour développer de nouvelles molécules et produits, faire face au coût croissant de la R&D, aux procédures de remboursements de plus en plus exigeantes ? Oui, juge notamment le cabinet Deloitte, à qui l'on doit un White Paper sur la question ainsi qu'une étude sur l'utilisation des RWE au sein de quinze firmes pharmaceutiques.

« L'utilisation des Real World Evidence (RWE) permet aux entreprises de répondre à ces tendances. Elle offre des opportunités pour découvrir de nouvelles molécules, hiérarchiser le développement des produits, supporter la prise de décision en matière de développement des molécules, mener des essais cliniques plus efficaces et judicieux, augmenter le retour sur investissements en R&D. Ces données aident également à construire de nouveaux modèles commerciaux et à fournir des partenariats uniques et mutuellement bénéfiques entre les entreprises des sciences de la vie et les systèmes de santé », souligne-t-on ainsi chez Deloitte. Encore faut-il que les entreprises actives en sciences de la vie sachent saisir correctement ces opportunités. Or, souligne l'étude du cabinet de conseils, si 54% des firmes interrogées affirment investir dans des programmes RWE pour accroître considérablement leurs capacités en la matière, le manque d'accès aux données empiriques les plus probantes pourrait entraver les progrès espérés. D'où la nécessité pour celles-ci, estime encore Deloitte, de recourir à de nouveaux canaux pour se procurer ces données, y compris la contribution de nouveaux partenaires extérieurs.

App santé : une solide source de RWE

Certains acteurs sont d'ailleurs tout prêts à jouer ce rôle et à apporter leur contribution au secteur de la santé. C'est le cas de la startup Andaman7, qui a développé une application de santé mobile permettant à chaque patient de suivre son dossier médical, de le partager à des proches de confiance ou aux professionnels de santé, et qui est aujourd'hui utilisée par quelque vingt mille personnes. Mais Andaman7 est avant tout une plate-forme d’échange d’informations entre tous les acteurs de la santé (hôpitaux, centres de recherche, médecins, infirmiers). L’objectif d’Andaman7 est d'ailleurs d’intégrer à cette plate-forme des services qui nécessitent une interaction entre ces acteurs afin de coordonner les soins et de prévenir les risques éventuels pour la santé du patient.

Certains de ces services sont d'ailleurs déjà disponibles, comme la possibilité pour les patients de contribuer à la recherche médicale en participant à des études cliniques organisées par des hôpitaux ou des centres de recherche tels que l’EORTC dans le domaine du cancer. « Des formulaires sont envoyés aux patients qui ont accepté de participer à l’étude. Les données collectées sont d'abord anonymisées sur notre plate-forme avant d'être envoyées pour analyse clinique », souligne Vincent Keunen, CEO de cette start-up belge. « Cette formule offre beaucoup d'avantages. Avec ce système ‘paper free’, l'analyse des données se déroule de manière bien plus rapide et les patients ne sont plus tenus de se déplacer. Tout se fait à partir du smartphone ! », se félicite Vincent Keunen.

Les avantages d’une solution comme Andaman7 ne s’arrêtent pas là : l’intégration d’un dossier santé personnel est d’un grand intérêt pour le patient qui restera fidèle à l’application pendant longtemps, favorisant ainsi des études longitudinales. Le retour d’informations vers les patients permet également un meilleur engagement de ceux-ci et une réduction des taux d’abandon. Andaman7 est également une solution intégrée pour de nombreuses pathologies, ce qui est un avantage indéniable en comparaison des multiples solutions « mono maladie »: en effet, de nombreux patients sont confrontés à plusieurs maladies chroniques concomitantes. Et ce n'est qu'un début.

La révolution de la Real World Evidence risque de nous étonner !

 

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Simplification de l’ajout de nouvelles données

Lucie Keunen - Product Owner Andaman7

 

Un article de Lucie Keunen

Product Owner Andaman7

 

Android 2.4 - iOS 2.4

Description

La façon d’ajouter de nouvelles données a été retravaillée pour la rendre plus intuitive.

En quoi est-ce important?

Ajouter des données dans votre dossier santé est l’action de base pour l’enrichir et rendre l’utilisation d’Andaman7 intéressante. Nous avons entendu vos feedbacks et jugé important de rendre cette action plus visible et intuitive. Désormais, vous n’aurez plus l’impression de devoir effacer la valeur précédente pour en ajouter une nouvelle, et vous ne devrez plus non plus vous rendre dans l’onglet “détails” pour trouver où ajouter de nouvelles mesures.

Comment ça fonctionne?

Prenons pour exemple la section “Mensurations et signes vitaux”. Cliquez sur la cellule “Poids”. Si aucune valeur n’a encore été encodée, l’écran d’ajout d’une nouvelle valeur va s’ouvrir directement. Complétez les informations et cliquez sur le “V” dans le haut de l’écran pour valider votre entrée. Si une ou plusieurs valeurs ont déjà été encodées, l’écran de visualisation des données va s’afficher. Vous trouverez juste en dessous du graphique un bouton “Ajouter poids”. Il vous suffit de cliquer dessus pour ajouter une nouvelle entrée.

NB : Pour accéder à la liste de toutes les valeurs, cliquez sur le bouton “historique” également disponible en dessous du graphique.

Où est-ce que ça se trouve?

Cette simplification sera surtout perceptible dans les sections suivantes de votre dossier santé :

  • Mensurations et signes vitaux
  • Analyses de sang, d’urine, autres tests
  • Alimentation
  • Activité physique et sommeil
  • Santé reproductive

 

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Les données en vie réelle, nouveau mètre-étalon de l'innovation médicale

L'empirisme a aussi du bon. Surtout lorsqu'il provient du vécu de milliers voire de millions de personnes à travers le monde. Rendue possible par la révolution de la santé mobile et des objets connectés, l'utilisation des données issues de la vie réelle, ou Real World Evidence (RWE), est en passe de devenir le nouvel Eldorado de la recherche et de l'innovation médicale.

« Un fait vaut toujours mieux qu'un lord-maire » aiment à dire les Anglo-saxons ! C'est certainement vrai en médecine où l'utilisation des données empiriques n'est cependant pas vraiment nouvelle. Depuis les années 70 et la mise en place des systèmes de pharmacovigilance, les retours d'expérience provenant du « terrain » sont un des moyens utilisés pour améliorer la recherche pharmaceutique et les décisions en matière de santé. Mais ceci n'est rien par rapport à la révolution qui s'annonce. En 2020, nous produirons en effet près de 1,7 mégabytes de données par personne et par seconde, dont une bonne partie au travers des objets connectés ! Dans cet Himalaya de données, des pans entiers seront constitués et sont déjà constitués d’informations à caractère médical : paramètres issus des capteurs d'activité, des tensiomètres et autres glucomètres connectés, données provenant des applications de santé mobiles, des logiciels de télémédecine, des réseaux sociaux... Encore largement inexploitée, cette manne de connaissances issues de la vie réelle est aujourd'hui connue sous le nom de Real World Data et de Real World Evidence.

Le bon traitement, pour le bon patient, au bon moment !


Qu'est-ce que cela change ? Tout ! Aussi rigoureux soient-ils, les essais cliniques standardisés ne concernent jamais qu'une fraction infime des patients. Les données probantes issues de la vie réelle proviennent pour leur part d'une population beaucoup plus large et plus hétérogène en termes d'âge, de sexe, de comorbidité, de condition physique, de traitements pris parfois sur de nombreuses années, de profil génétique, de régime alimentaire. Or, comme on vient de le voir, l'utilisation croissante des outils numériques nous permet de rassembler et de rendre accessible une quantité d'informations liées à la santé jamais atteinte. L'émergence de l'intelligence artificielle et des algorithmes nous autorise désormais également à analyser cette masse de données pour en tirer des avancées médicales inimaginables il y a seulement dix ans ! Les bénéfices potentiels ? Ils sont nombreux : développement et approbation de nouveaux traitements et produits médicaux, nouvelles indications de traitements existants, personnalisation des soins de santé, analyse coûts-bénéfices à long terme d'un traitement novateur, identifications des besoins non-couverts, meilleur suivi des effets secondaires, mesure de l'impact clinique et économique des interventions au sein du système de santé avec des économies à la clé, élaboration de nouvelles lignes directrices et d'outils d'aide à la décision pour la pratique clinique... À terme, et bien utilisées, les Real World Data pourraient nous permettre d'atteindre un des Graals de la médecine intégrative: le bon traitement, pour le bon patient, au bon moment !

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Andaman7 dans un habitat communautaire

Le grand public connaît Andaman7 en tant qu’application santé qui permet à tout un chacun de suivre son dossier médical. Ainsi, quelques 20.000 personnes l’utilisent régulièrement. Mais Andaman7 est avant tout une plateforme d’échange d’information entre tous les acteurs de la santé (hôpitaux, centres de recherche, médecins, infirmiers). L’objectif d’Andaman7 est d’intégrer à cette plateforme des services qui nécessitent une interaction entre ces acteurs afin de coordonner les soins et de prévenir les risques éventuels pour la santé du patient.

Un projet pilote en cours à Triamant Aunove

La collecte de données régulière est une aide incontestable quand le corps médical doit poser un diagnostic. Les exemples sont nombreux. Récemment encore un médecin avait constaté un rythme cardiaque quotidien élevé chez une personne âgée se plaignant de palpitations. Très vite, il s’est rendu compte que cette personne buvait chaque jour beaucoup trop de café. « Triamant est un concept d’habitat communautaire et de soins à domicile révolutionnaire qui concerne toutes les générations. Nous offrons aux personnes qui souhaitent prendre en main leur parcours de vie un cadre agréable et sécurisé. Chacun est autonome et maître de sa qualité de vie. Le projet pilote développé par Andaman7 augmente l’autonomie de ces personnes, tout en garantissant leur sécurité », explique Jo Robrechts, fondateur de Triamant. Grâce à un système de capteur développé par Byteflies, un projet pilote a été lancé pour récolter de nombreuses données auprès de chaque résident qui en fait la demande (le rythme cardiaque, l’activité physique, la respiration, …). Les données principales sont extraites et envoyées via la technologie développée par Andaman7 au résident et au personnel soignant. Ce monitoring est un outil d’aide au diagnostic, il ne remplace pas le contact avec le résident.

Potentiel des capteurs

Pour Philippe Lemmens, COO d’Andaman7, «Andaman7 est une magnifique plate-forme d’échange entre tous les acteurs de la santé. Grâce à des partenariats, avec Awell et aujourd’hui avec Byteflies, nous intégrons de nouveaux services qui améliorent la qualité des soins et le suivi du patient sans donner une charge supplémentaire au monde médical ». “Les capteurs portables ont un potentiel énorme pour améliorer la qualité des soins. Le petit capteur de Byteflies, que les résidents ont utilisé lors des premiers tests, est très confortable et permet de mesurer les informations médicales importantes. La vision innovante de Triamant, les technologies d’Andaman7 et de Byteflies permettent un suivi personnalisé des résidents. Cela les garde en bonne santé aussi longtemps que possible”, explique encore Hans Danneels, co-fondateur et CEO de Byteflies.

Retrouvez la solution d'Andaman7 pour les patients ainsi que pour les médecins et professionnels.

Andaman7 séduit le mécénat

Fondation Fournier-Majoie : Bernard Majoie & Andaman7

 

Retiré de l'industrie du médicament, mais impliqué dans le monde des start-up en biotech, Bernard Majoie est toujours en quête de chercheurs-trouveurs, susceptibles d'apporter aux patients et au corps médical des solutions de progrès. C'est cette motivation qui l'a amené à investir 150.000 €, à titre privé, dans Andaman7.

« J'avais eu l'occasion de rencontrer Vincent Keunen, le fondateur d'Andaman7, lors d'une réunion de l'EORTC (European Organisation for Research and Treatment of Cancer). J'ai été séduit par son initiative et j'ai décidé de contribuer personnellement à son appel de fonds, parce que je crois beaucoup au principe qui sous-tend sa création », explique Bernard Majoie. « Il s'agit d'une solution concrète qui répond au besoin du patient de ne plus se sentir isolé et démuni face à la maladie, surtout dans le cas d'une affection à haut risque. Le fait, par exemple, de favoriser la pluridisciplinarité dans l'approche du traitement est l'un des bénéfices importants de la procédure automatique proposée par Andaman7 », ajoute-t-il.

 

Patients plus autonomes, médecins mieux informés

Pour Bernard Majoie, les nombreuses fonctionnalités offertes par Andaman7 sont des atouts.

« Andaman7 ouvre l'opportunité au patient de se prendre en main et cela je ne peux que l'approuver. Elle lui offre la possibilité d'être mieux informé sur son état de santé et fait de lui le détenteur prioritaire des données médicales qui le concernent. Le fait que ces données puissent être partagées avec les professionnels de son choix est aussi un avantage pour le médecin. Cela lui permet d'avoir une meilleure connaissance du dossier médical de son patient et cela évite par la même occasion les examens redondants et qui demandent du temps. Je pense que tout le monde y gagne, le médecin, le patient et la sécurité sociale », conclut-il.

Retrouvez certains de nos investisseurs.

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E-santé : quels bénéfices pour les patients ?

Vincent Keunen, fondateur et CEO d’Andaman 7, a donné au site www.digitalwallonia.be sa vision de l’e-santé. Nous reproduisons ici le contenu de cet article.

Qu'est-ce que l'e-santé ?

L'e-santé ou santé digitale recouvre l'utilisation des outils et de données numériques au service de la santé. Ce domaine recouvre notamment:

  • le système de remboursements et de prescriptions (e-prescription);
  • les résultats des examens médicaux (biopsies, imagerie médicale...);
  • les échanges d'informations entre médecins, hôpitaux ou réseaux de santé, les données et services fournis par les applications santé et bien être, les appareils connectés (capteurs d'activité, tensiomètres, balances, glucomètres, ...) ou les dispositifs de télémédecine.

La digitalisation des soins de santé se matérialise notamment par une croissance de la masse des données numériques disponibles (Big Data) et de ses utilisations possibles, notamment en matière de diagnostic, de recherche et de prévention.

Un patient mieux informé

Que ce soit grâce à Internet ou aux applications de santé mobiles, le patient peut aujourd'hui être bien mieux informé qu'il ne l'était hier. Certes, la sélection des informations médicales les plus fiables ou des applications les plus utiles n'est pas toujours facile, tant la masse des données ou des outils est importante.  C'est un fait: les patients sont aujourd'hui plus à même de comprendre les informations nécessaires à leur santé et de poser des choix éclairés, c'est ce que l'on nomme la Health literacy. C'est particulièrement vrai pour les affections plus rares. Aujourd'hui, le patient atteint renseigné peut finir par en apprendre plus que le médecin qui rencontre cette malade pour la première fois.

Un patient plus autonome

La digitalisation des soins de santé ouvre la voie à une médecine véritablement centrée sur le patient. Cette évolution est en adéquation avec les médecins désireux de voir leurs patients prendre une part plus active à leur traitement notamment par l'application rigoureuse du traitement prescrit . C'est aussi le reflet d'une proportion croissante de patients en quête d'une participation active au traitement de leur maladie. Ces derniers souhaitent plus d'informations, retrouver une forme de contrôle sur leur maladie et pouvoir discuter des traitements qui leur sont prescrits, c'est ce que l'on nomme l'empowerment, ou empouvoirement, comme disent certains en français.   Plusieurs études montrent qu'un patient tenu informé, de façon détaillée et régulière, sur sa maladie et les traitements qu'il reçoit en tire des bénéfices cliniques significatifs, notamment en termes de qualité de vie. Bien entendu, cette démarche implique d'une part un intérêt du patient pour une prise en charge active, et d'autre part, plus de temps à accorder aux patients pour le médecin. L'utilisation d'outils digitaux facilite cette démarche en favorisant le dialogue patient/médecin pour optimiser le traitement. Certaines solutions permettent, comme Andaman7, à chacun de constituer son propre dossier médical portable, de l'enrichir d'informations utiles (résultats d'examens, vaccins, allergies, antécédents familiaux, données issues d'objets connectés). Ce dossier peut être consulté à tout moment et partagé de façon synchronisée avec le professionnel de santé de son choix.

Un patient mieux suivi

Aujourd'hui, la qualité de vie des patients (fatigue, appétit, vie sociale, douleurs, ...) est encore peu suivie de manière régulière par les équipes de soins. Ce retour n'a le plus souvent lieu que lors de la visite médicale et ne reflète en général que les deux ou trois jours qui ont précédé la consultation. On oublie vite les détails des semaines et mois qui précèdent... Les outils numériques vont permettre de dépasser la prise en compte des seuls résultats cliniques pour s'ouvrir aux informations rapportées par les patients. Cela donnera aux médecins une meilleure image des symptômes de la maladie et de son vécu pour un meilleur traitement.

Un patient mieux pris en charge à domicile

L'heure est aujourd'hui au raccourcissement des durées d'hospitalisation. Pour des raisons budgétaires et/ou de qualité de la vie, le retour plus rapide ou le maintien à domicile sont de plus en plus souvent privilégiés. Le suivi des patients à domicile est souvent un casse-tête pour le personnel soignant et les structures hospitalières.  Aujourd'hui, grâce aux nouvelles technologies, un patient peut être pratiquement aussi bien suivi à son domicile qu'à l’hôpital.  On parle de “trajet de soin”, qui inclut tant l’intra-muros que l’extra-muros, avec des solutions comme Awell Health par exemple. Des applications mobiles offrent, par exemple, la possibilité de créer une passerelle commune à tous les professionnels des soins et du soutien à domicile (médecins, infirmières, kinés,...) pour un meilleur partage de l'information et un meilleur suivi. Elles offrent aussi la possibilité d'enregistrer les paramètres cliniques du patient, via des dispositifs connectés et de rendre ces résultats consultables par le médecin ou par un centre de surveillance spécialisé fonctionnant 24h/24.

Un médecin mieux outillé

La complexification croissante de la médecine est devenue un défi pour les prestataires de soins. Plus aucun médecin, même spécialiste, ne peut aujourd'hui prétendre connaître tous les développements dans son domaine de compétence. Ici encore, l'usage d'outils numériques offre une solution en permettant le recours à des sources fiables d'information et d'aide au diagnostic. C'est, par exemple, le cas de l'outil OncoDEEP développé par OncoDNA. Grâce à un séquençage ciblé ou complet de l'ADN issu d'une tumeur, elle permet aux oncologues d'affiner leur suivi médical ou le choix d'un traitement selon le profil génomique de la tumeur du patient.

L'enjeu des données médicales

En théorie, les patients belges ont déjà accès à leurs informations médicales. En pratique, seuls quelques hôpitaux donnent réellement accès à ces données. À terme, ces informations devront cependant être légalement disponibles, comme l'a prévu la ministre Maggie De Block ainsi que le GDPR, en application dès le 25 mai. Les modalités d'accès varient selon les régions. Plusieurs concepts coexistent au sein de l'espace européen et dans d’autres régions du monde. Certaines initiatives visent à centraliser les données en un seul endroit. D'autres prévoient de donner accès aux données là où elles ont été produites par le biais de passerelles (c’est la notion de “réseaux fédérés” chère à un projet tel Insite de Custodix ou encore les réseaux santé belges). Les solutions “centralisées” posent cependant des questions relatives à la sécurité et au respect de la vie privée. D’où la tendance de plus en plus marquée vers des solutions décentralisées comme le sont les réseaux fédérés ou les applications mobiles ne stockant pas leurs données dans le cloud.  Beaucoup de solutions centralisées ne permettent pas non plus au patient d'avoir une copie de ses informations personnelles et d'en avoir la réelle propriété.

 

Aujourd’hui, les solutions techniques existent et les règles de gouvernance sont claires.  Les bonnes pratiques sont connues de tous. Mais on assiste toujours à une belle résistance au changement et une tendance à aimer se faire peur… ou faire peur aux autres.
Mais quand tout le monde travaille dans l’intérêt du patient, l’apport du digital nous permet de faire des bonds en avant dans la santé.  Le collectif permettra de dépasser les limitations du cerveau humain individuel. C’est l’intelligence collective, mise à disposition de chaque individu par le digital… et bientôt la contribution de l’intelligence artificielle.

Belles années que nous vivons !  Puissions-nous vivre longtemps, et en bonne santé !

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Vincent Keunen : créer un nouveau business malgré la maladie

Lucie Keunen - Product Owner Andaman7

 

Un article de Lucie Keunen

Product Owner Andaman7

 

Souffrant d’une leucémie, Vincent Keunen a créé Andaman7, un outil sécurisé permettant de vraies interactions entre les professionnels de la santé et le patient.

Découvrez ici le portrait d'entrepreneur de notre fondateur et CEO, dressé par Innovatech.

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